Messages : 550 Date d'inscription : 23/11/2014 Age : 26 Localisation : Homeless Emploi/loisirs : Jobless Humeur : Speechless
Sujet: Brouillons Dim 7 Mai - 22:04
Trippin'
“So what do you think the physical effect was?"
Le métro japonais était bien des choses. Doté d’une réputation irréprochable, notamment pour la courtoisie et l’honnêteté de sa faune, mais également la propreté irréprochable de ses barres, sur lesquelles je ne m’amuserais cependant pas à manger pour étayer cette théorie, on a cependant tendance à oublier qu’il s’agit du métro. Le métro, par définition, n’est pas un endroit agréable, peu importe sur quelle parcelle du globe l’on se trouve. On aimerait bien qu’un tour dans cette boite en ferraille soit aussi fun qu’écouter Funky Town, mais les concepteurs avaient visiblement à cœur de rendre cette expérience aussi déplaisante que possible. Et on commence bien évidemment par l’exiguïté de l’engin dans lequel on finit compresser aux heures de pointe, façon sardines en boite. Je n’évoquerai même pas l’idée soi-disant brillante de celui qui s’est dit « tiens, et si on ne les faisait voyager presque exclusivement sous terre. Ce serait rassurant, non ? » Non. Mais, me demanderez-vous, si vous ne souffrez ni d’agoraphobie ni de claustrophobie, est-ce si terrible de voyager en métro dans notre belle capitale ? A cela je vous répondrai que même éduquer, la bêtise humaine est un facteur à ne pas négliger. Le métro, c’est quelque chose à ce niveau-là, à moins que ce ne soit le manque de lumière et d’espace qui rendent ces pauvres gens plus idiots que d’habitude. Dans tous les cas, vous les avez probablement déjà croisé ; les poivrots, les groupes qui ne contrôlent pas leur débit sonore, les mains baladeuses qui mériteraient probablement d’être coupés, sans parler des pénis sauvages que l’on peut parfois surprendre au détour d’un wagon, les soirs de pleine lune. Mais je ne suis pas là pour expliquer à quel point ce moyen de transport me parait peu recommandable. Je suis là pour vous parler de l’un de ces individus qui ne vous aideront pas à trouver le trajet plus supportable, au contraire. Vautrer sur deux sièges, parce que les gens ne se battent pas déjà suffisamment pour ne pas avoir à supporter la position débout, l’œil vitreux et dont les vaisseaux sanguins étaient anormalement visibles, notre protagoniste n’avait pas vraiment le profil du voyageur bienveillant. Il n’était pas bruyant cela dit, mais son haleine embaumé subtilement le wagon. Et ce n’était pas du tabac, pas seul en tout cas, qui le rendait mou comme un verre, tout juste capable de lever le bras, puis le majeur pour protester contre le môme sur le siège d’à côté qui le regardait avec curiosité, les yeux ronds comme la sucette qu’il venait de se fourrer dans le gosier.
Hiro n’avait pas la moindre idée de ce qu’il foutait là, ou du moins il avait sa théorie sur le sujet mais, jusqu’à preuve du contraire, les petits bonhommes verts qui vous kidnappent pour vous asseoir de force dans le métro, ça n’existe pas. Alors nous partirons du postulat qu’il a bêtement loupé son arrêt et, à force d’être dans cette boîte infernale, a fini par oublier qu’il voulait simplement rentrer chez lui. C’était loin d’être une première, surtout quand la fumée venait lui embrumée les pensées, et nous n’en parlerions même pas s’il s’était contenté de rester dans le wagon jusqu’à ce qu’il pense que peut-être, peut-être il devrait rentrer. Il n’était que 23h, mais quand même. Ce qu’il y avait d’intéressant, cette fois-là, c’est qu’à force de regarder le tableau des arrêts, parce que les petites lumières étaient grandement récréatives, il lui était venu une idée. Une idée un peu bête, ou brillante, selon le point de vue, mais une idée quand même. Haruto devait bien être chez lui à cette heure-là. Et si… Et si il allait lui rendre une visite ? Et si Jihoon était là-bas lui aussi ? Et si… Et si il le traitait de goujat ou non, non mieux… De poudre de perlimpinpin ? Excellent. Si la seule qualité de Hiro jusque-là était son silence, les autres voyageurs pouvaient désormais s’agacer de son rire particulièrement sonore.
Le chemin jusqu’à la modeste demeure de monsieur Kamiya fut aussi laborieux que la réflexion tortueuse d’Hiro. Curieusement cohérente quoi qu’un peu chancelante, mais le coupable pour cette démarche incertaine se trouvait dans son sac à dos et portait un nom russe qu’il serait bien incapable de prononcer après en avoir si généreusement consommé. D’ailleurs, il n’allait pas se priver d’une petite gorgée du courage avant ce qui s’annonçait être une guerre verbale d’une brutalité extrême. Reconnaître la bonne porte était aussi un obstacle inattendu contre lequel il fallut persévérer quelques longues minutes avant qu’enfin, il puisse toquer et déclarer sa présence aussi subtilement et élégamment que possible.
― Hey mon gars, j’espère t’es pas en train de baiser avec ta blonde parce que moi j’suis pas venu ici pour souffrir, ok ? Faut qu’on parle !
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Abernathy Meme Lord
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Sujet: Re: Brouillons Mar 9 Mai - 1:09
Gentlemen
Onodera Seiji
(past) Ami d'enfance, amour non réciproque, fantôme
(c) PATHOS AMIANTE
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(past) d'inconnu à ami à inconnu
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Sentiments influencés & ami influençable
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Lee Ji Hoon
Deux chiens se disputent le même os
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Kamiya Haruto
attachement lucidement fou & follement lucide
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Suzuki Tomoya
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Bulldog aux abois sans raison apparente
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Curieux spécimen, opportuniste & bienveillant
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Curiosité, rarement à l'aise, rouge, très rouge.
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Abernathy Meme Lord
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Sujet: Re: Brouillons Mer 10 Mai - 18:50
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(past) métaphore d'une balle en plein cœur
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l'inconnue
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tanegashima asuka
la bague au doigt devant les caméras
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prénom p. nom
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Abernathy Meme Lord
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Sujet: Re: Brouillons Jeu 29 Juin - 20:11
Ordinary Love
Même si Hiro se présentait le plus souvent –surtout ces derniers temps- sous des airs rustres et mal dégrossis, cela n’empêchait pas sa diva intérieure de s’exprimer. C’était une dame capricieuse et timide qui dissimulait ses fantaisies dans des endroits où seul Hiro pouvait la surprendre. Mais, du peu qu’on lui présente matière digne à donner corps à ses idées les plus fantasques, le regard d’autrui ne la dérangeait plus et elle émergeait, telle une belle fleur se lassant de son état de bourgeon. La paire d’escarpins qu’Asuka venait de dénicher fut l’étincelle dont elle avait besoin pour se désinhiber tout à fait. Hiro s’empressa de quitter ses chaussures –une paire de mocassins noires parfaitement lustrées- et ses chaussettes pour se glisser dans la paire de stilettoes. La pointure était parfaitement adaptée, il n’avait donc aucun mal à suivre la jeune femme, aussi à l’aise que s’il se serait promené pieds nus.
— Un costume ? Blanc, ou une couleur vive alors.
La robe noire pendait toujours à son bras, la lumière des projecteurs se reflétant dedans. Hiro suivait d’un œil distrait les choix de sa partenaire, il cherchait encore la touche finale pour sa tenue. Oh.
— Trouvé !
Il fila à toute allure à l’autre bout de la pièce, ses talons claquant bruyamment contre le sol. Au milieu de larges manteaux d’hiver, quelques plumes ressortaient. Il tendit la main pour attraper le boa blanc qui s’y cachait et le laissa reposer, très satisfait, sur ses épaules. Sa diva intérieure était d’autant plus contente de cette trouvaille même si elle pensait déjà aux accessoires. Un collier long en grosses perles et un serre tête. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour trouver l’assortiment parfait.
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Sujet: Re: Brouillons Lun 2 Oct - 1:08
Et les voilà mentant, inventant, misérables - Victor Hugo
abstract.
sakuta hiromu
Avant que tu ne t'en ailles - Paul Verlaine
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kim shuya
La jeuness - Pierre de Ronsard
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lee jin seok
Le lièvre et la tortue - Jean de la Fontaine
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lee ji hoon
Alchimie de la douleur - Charles Baudelaire
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blackwell jared
Le monde est méchant - Théophile Gautier
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choi gabriel
Le dormeur du val - Arthur Rimbaud
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kamiya haruto
Nous venions de voir le taureau - Alfred de Musset
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sanada mirai
carnavage
Abernathy Meme Lord
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Sujet: Re: Brouillons Mar 17 Oct - 21:38
Combien de temps cela faisait-il ? Deux mois ? Hiro avait bien du mal à se dire que ça faisait si longtemps, et pourtant. Les dortoirs des trainees ne lui manquaient pas ; ils étaient plus petits, plus impersonnels, plus moches. Le seul avantage, c’était que les allés et venus étaient un peu moins surveillés. Mais ce n’était pas vraiment quelque chose qui le tracassait, comme si un stupide couvre-feu l’avait déjà arrêté. Et jusqu’à récemment, il avait tourné cette situation à son avantage, se glissant dans l’obscurité nocturne au nez et à la barbe de ses coéquipiers. Personne n’avait jamais remarqué ses petites escapades –du moins, de ce qu’il sait- et c’était très bien comme ça. Maintenant, c’était un peu différent. Il était la plupart du temps trop fatigué pour ne serait-ce que penser à s’échapper. La faute à ses allés et venus à l’hôpital –officiellement sous couvert d’un suivi psychiatrique nécessaire à cause du stress, officieusement à cause du suivi dont il avait besoin pour enfin se purger de toute la merde dont s’était amourachée son système-, en plus des heures à l’entraînement et de la promotion de l’album qui lui prenaient beaucoup de temps. Avec tout ça, il n’avait même pas le temps de voir Shuya, même si ce dernier ne manquait pas de vérifier s’il se rendait à ses rendez-vous. Après tout, c’était lui qui avait insisté pour qu’il y aille. Hiro, lui, il restait convaincu qu’il aurait pu se débrouiller sans l’aide de messieurs je-sais-tout en blouse blanche. Une autre part de lui –celle qui avait accepté sans trop broncher- s’était dit que c’était probablement mieux ainsi.
Mais ça ne l’empêchait pas, malgré la fatigue, de trainer du pied au milieu des dortoirs, hantant la pièce de vie comme un fantome ignorant encore sa quête. Parfois, ses pas le menaient au frigo dont il observait l’intérieur, presque vide, simplement parce que cette activité stimulait son absence de réflexion. D’autres fois, il s’asseyait simplement sur le canapé, espérant qu’il y trouverait mieux le sommeil que dans son lit. Cette fois-là, il s’était simplement assis à la petite table au milieu de la cuisine, écoutant le tic-tac régulier de la montre au-dessus de la porte. Il ne pensait pas à grand-chose, sinon aux cernes qu’il aurait le lendemain, et au bal d’Halloween dont tout le monde parlait dans les couloirs et auquel il n’avait pas encore osé l’inviter.
Soudain, il y eut du bruit, derrière lui, dans le salon. C’était brusque, suivi de marmonnements qu’il ne pouvait pas vraiment comprendre. Quelque chose était probablement tombée. Ou quelqu’un… « Gab ? » Il avait chuchoté, pas vraiment désireux de réveiller le reste de la maisonnée. Il ne voyait pas qui d’autre pourrait se montrer aussi discret, à 3h du matin.
Abernathy Meme Lord
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Sujet: Re: Brouillons Mar 17 Oct - 21:44
featuring okina tsubasa
« late night ramblings »
Combien de temps cela faisait-il ? Deux mois ? Hiro avait bien du mal à se dire que ça faisait si longtemps, et pourtant. Les dortoirs des trainees ne lui manquaient pas ; ils étaient plus petits, plus impersonnels, plus moches. Le seul avantage, c’était que les allés et venus étaient un peu moins surveillés. Mais ce n’était pas vraiment quelque chose qui le tracassait, comme si un stupide couvre-feu l’avait déjà arrêté. Et jusqu’à récemment, il avait tourné cette situation à son avantage, se glissant dans l’obscurité nocturne au nez et à la barbe de ses coéquipiers. Personne n’avait jamais remarqué ses petites escapades –du moins, de ce qu’il sait- et c’était très bien comme ça. Maintenant, c’était un peu différent. Il était la plupart du temps trop fatigué pour ne serait-ce que penser à s’échapper. La faute à ses allés et venus à l’hôpital –officiellement sous couvert d’un suivi psychiatrique nécessaire à cause du stress, officieusement à cause du suivi dont il avait besoin pour enfin se purger de toute la merde dont s’était amourachée son système-, en plus des heures à l’entraînement et de la promotion de l’album qui lui prenaient beaucoup de temps. Avec tout ça, il n’avait même pas le temps de voir Shuya, même si ce dernier ne manquait pas de vérifier s’il se rendait à ses rendez-vous. Après tout, c’était lui qui avait insisté pour qu’il y aille. Hiro, lui, il restait convaincu qu’il aurait pu se débrouiller sans l’aide de messieurs je-sais-tout en blouse blanche. Une autre part de lui –celle qui avait accepté sans trop broncher- s’était dit que c’était probablement mieux ainsi.
Mais ça ne l’empêchait pas, malgré la fatigue, de trainer du pied au milieu des dortoirs, hantant la pièce de vie comme un fantome ignorant encore sa quête. Parfois, ses pas le menaient au frigo dont il observait l’intérieur, presque vide, simplement parce que cette activité stimulait son absence de réflexion. D’autres fois, il s’asseyait simplement sur le canapé, espérant qu’il y trouverait mieux le sommeil que dans son lit. Cette fois-là, il s’était simplement assis à la petite table au milieu de la cuisine, écoutant le tic-tac régulier de la montre au-dessus de la porte. Il ne pensait pas à grand-chose, sinon aux cernes qu’il aurait le lendemain, et au bal d’Halloween dont tout le monde parlait dans les couloirs et auquel il n’avait pas encore osé l’inviter.
Soudain, il y eut du bruit, derrière lui, dans le salon. C’était brusque, suivi de marmonnements qu’il ne pouvait pas vraiment comprendre. Quelque chose était probablement tombée. Ou quelqu’un… « Gab ? » Il avait chuchoté, pas vraiment désireux de réveiller le reste de la maisonnée. Il ne voyait pas qui d’autre aurait pu se montrer aussi discret, à 3h du matin.
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